Le gouvernement du Québec a récemment lancé une vaste consultation publique en vue d’élaborer son quatrième plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Dans le cadre de cette démarche, Mission inclusion a saisi l’occasion pour témoigner des réalités et des difficultés des personnes qui prennent part aux projets dont nous sommes partenaires partout au Québec.

Notre réponse au questionnaire gouvernemental met en lumière la diversité des réalités vécues par les personnes en situation de pauvreté à travers le Québec. Le portrait n’est pas uniforme, même si certains enjeux comme le logement demeurent critiques partout.

 Des disparités régionales existent en matière d’accessibilité aux services publics, aux ressources communautaires, au transport collectif ou à une saine alimentation. L’isolement géographique vient exacerber l’isolement social déjà vécu par de nombreuses personnes.

Mission inclusion a également contribué au mémoire déposé le 29 juin dernier dans le cadre de cette consultation. Les 15 fondations signataires y témoignent de leurs préoccupations et de leurs souhaits pour une action gouvernementale coordonnée, mesurée et préoccupée de l’impact de ses choix sur les personnes en situation de vulnérabilité.

Une marginalisation qui touche certains groupes plus durement

La pauvreté se manifeste aussi différemment selon l’identité et les caractéristiques propres aux individus. Les femmes, les membres des nations autochtones, les personnes en situation de handicap, celles issues de l’immigration, les personnes racisées ainsi que les personnes des diversités sexuelles et de genre font face à des défis uniques.

La pauvreté et l’exclusion sociale sont souvent aggravées par les injustices environnementales. Les personnes et les communautés marginalisées sont plus à risque d’être exposées à la pollution et aux changements climatiques, tout en ayant moins de ressources pour s’adapter. Ainsi, Les solutions durables pour lutter contre la pauvreté doivent prendre en compte l’interrelation entre la justice sociale et la justice environnementale.

Ces constats démontrent qu’il n’existe pas de solution unique pour éradiquer la pauvreté. Celle-ci doit être combattue par une approche intersectorielle et intersectionnelle qui tient compte des spécificités territoriales et identitaires.

 

Le Collectif des fondations se prononce

Comme membre du Collectif des fondations, Mission inclusion a également contribué au mémoire déposé le 29 juin dernier dans le cadre de cette consultation. Les 15 fondations signataires y témoignent de leurs préoccupations et de leurs souhaits pour une action gouvernementale coordonnée, mesurée et préoccupée de l’impact de ses choix sur les personnes en situation de vulnérabilité.

Vers des solutions durables et inclusives

Mission inclusion réitère l’importance de mettre en place des programmes universels, tout en adoptant une perspective d’équité qui accorde plus de ressources aux personnes et aux groupes qui vivent plusieurs facteurs de vulnérabilité. Nous recommandons aussi de mieux soutenir, de manière pérenne, les organismes communautaires présents dans toutes les régions, qui connaissent les réalités locales et peuvent rapidement déployer des actions concrètes.

La lutte à la pauvreté est l’affaire de toute la société québécoise. Ainsi, le gouvernement doit travailler main dans la main avec les individus, les organismes sur le terrain, les autres acteurs de la société civile, en accordant le protagonisme aux personnes et aux communautés directement touchées par la marginalisation. C’est ensemble que nous bâtirons un Québec plus juste et inclusif !

 

 

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