Cameroun

Assistance humanitaire aux populations déplacées

CONTEXTE

L’Extrême Nord du Cameroun est aux prises avec une crise qui affecte directement près de 2,1 millions de personnes. En avril 2019, on estimait que 262 000 personnes avaient fui les violences du mouvement insurgé Boko Haram. Depuis 2014, le groupe terroriste a intensifié ses activités, résultant en attaques, massacres, attentats kamikazes, enlèvements, pillages et destruction totale de villages.

Parallèlement à ce climat de violence, l’insécurité alimentaire dans la région de l’Extrême Nord a atteint un niveau critique : environ 117 000 personnes souffrent de malnutrition aiguë globale (MAG). La majorité des personnes déplacées et vulnérables qui avaient auparavant accès à des moyens de subsistance ont perdu la capacité de reprendre leurs activités et conséquemment, de combler leurs besoins primaires.

L’intervention proposée par Mission inclusion en 2019 est une suite logique du projet intitulé Réponse d’urgence intégrée pour les populations vulnérables, déplacées et locales, affectées par la crise dans l’Extrême-Nord du Cameroun en 2017 et du Projet d’assistance intégrée aux personnes déplacées et populations hôtes affectées par la violence dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun en 2016, tous deux financés par Affaires mondiales Canada.

NOTRE PROJET

Également soutenu par le financement d’Affaires mondiales Canada, ce nouveau projet vise à répondre aux besoins d’urgence de 108 718 personnes déplacées affectées par la violence perpétrée par Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Il porte une attention particulière à l’inclusion, la participation et la valorisation des femmes et des filles et des groupes marginalisés les plus affectés par la crise. Cette approche permet ainsi de travailler à la prévention de la violence basée sur le genre.

Mis en œuvre en partenariat avec le CDD-Caritas de Maroua-Mokolo, le projet offre une réponse immédiate à :

► La demande en eau potable sécuritaire
► La malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, et les femmes enceintes et allaitantes
► La demande de moyens de subsistance d’urgence
► La demande en soins de santé de base, y compris des soins de santé sexuelle et reproductiveLe projet a aussi pour but d’outiller les populations à faire face aux crises futures, grâce aux moyens suivants :

► Le renforcement de la résilience et de l’autonomie des agriculteurs et producteurs
► La redynamisation des activités économiques par le soutien des petits entrepreneurs.
► Le renforcement de la compréhension des communautés, particulièrement des femmes et des filles, sur les services de protection et sur leurs droits fondamentaux, particulièrement par rapport à la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDRS)
► La mobilisation accrue des communautés à prévenir et répondre aux risques de protection, particulièrement ceux affectant les femmes et les filles ainsi que les personnes vulnérables, notamment la violence basée sur le genre (VBG)Ainsi, pour répondre aux besoins des populations déplacées et des communautés hôtes les plus durement touchées par la crise, le projet de mission inclusion table sur une réponse humanitaire évolutive, durable et respectueuse de l’environnement.

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