La COP29 à Bakou s’est révélée être une plateforme cruciale pour faire avancer notre vision d’une justice climatique inclusive et transformatrice. Du 11 au 22 novembre 2024, Mission inclusion a maintenu une présence active et stratégique, participant à des événements clés et contribuant aux dialogues sur le financement climatique et l’inclusion.
Mission inclusion était représentée par deux de nos collègues : Geneviève Morency, directrice des programmes en Afrique de l’Est, et Andréanne Martel, gestionnaire principale du projet ReSea. Leur participation active a permis de mettre en lumière notre approche distinctive combinant justice climatique, inclusion et transformation sociale.
La COP29 à Bakou s’est révélée être une plateforme cruciale pour faire avancer notre vision d’une justice climatique inclusive et transformatrice. Du 11 au 22 novembre 2024, Mission inclusion a maintenu une présence active et stratégique, participant à des événements clés et contribuant aux dialogues sur le financement climatique et l’inclusion.
Mission inclusion était représentée par deux de nos collègues : Geneviève Morency, directrice des programmes en Afrique de l’Est, et Andréanne Martel, gestionnaire principale du projet ReSea. Leur participation active a permis de mettre en lumière notre approche distinctive combinant justice climatique, inclusion et transformation sociale.
Collaborations et dialogues
Dialogue avec la délégation canadienne
Un moment fort de notre participation a été notre intervention lors de la rencontre avec la délégation canadienne. Face aux représentants du gouvernement du Canada, nous avons soulevé des questions cruciales concernant l’intégration transversale du genre et de l’inclusion dans les négociations de la COP29. Notre intervention s’est appuyée sur l’importance de maintenir un langage fort sur les droits, particulièrement dans un contexte de recul potentiel.
Nous avons notamment invité l’équipe de négociation à mettre l’accent sur deux aspects fondamentaux :
- Leur stratégie pour assurer l’intégration transversale du genre et de l’inclusion dans tous les textes négociés
- Les possibilités de collaboration entre la société civile canadienne et l’équipe de négociation pour faire avancer l’agenda féministe
Collaboration avec la société civile canadienne et québécoise
Notre participation s’est inscrite dans une démarche collective avec la délégation de l’AQOCI, qui incluait les collègues de Développement international Desjardins, Socodevi et Avocats sans frontières Canada, ainsi qu’avec d’autres organisations canadiennes travaillant en coopération internationale.
Nous avons également été activement mobilisées dans le cadre de la délégation du Réseau d’action climatique (CAN-RAC) en donnant des suivis quotidiens sur les négociations officielles du document de travail sur le genre et le climat.
Cette collaboration a permis de renforcer la voix de la société civile canadienne et québécoise dans les discussions sur la justice climatique.
Collaborations et dialogues
Dialogue avec la délégation canadienne
Un moment fort de notre participation a été notre intervention lors de la rencontre avec la délégation canadienne. Face aux représentants du gouvernement du Canada, nous avons soulevé des questions cruciales concernant l’intégration transversale du genre et de l’inclusion dans les négociations de la COP29. Notre intervention s’est appuyée sur l’importance de maintenir un langage fort sur les droits, particulièrement dans un contexte de recul potentiel.
Nous avons notamment invité l’équipe de négociation à mettre l’accent sur deux aspects fondamentaux :
- Leur stratégie pour assurer l’intégration transversale du genre et de l’inclusion dans tous les textes négociés
- Les possibilités de collaboration entre la société civile canadienne et l’équipe de négociation pour faire avancer l’agenda féministe
Collaboration avec la société civile canadienne et québécoise
Notre participation s’est inscrite dans une démarche collective avec la délégation de l’AQOCI, qui incluait les collègues de Développement international Desjardins, Socodevi et Avocats sans frontières Canada, ainsi qu’avec d’autres organisations canadiennes travaillant en coopération internationale.
Nous avons également été activement mobilisées dans le cadre de la délégation du Réseau d’action climatique (CAN-RAC) en donnant des suivis quotidiens sur les négociations officielles du document de travail sur le genre et le climat.
Cette collaboration a permis de renforcer la voix de la société civile canadienne et québécoise dans les discussions sur la justice climatique.
Temps forts de nos événements
Renforcer l’action climatique à travers les approches communautaires de résilience
12 novembre 2024 – Pavillon Burundi, FAO
Une session qui a mis en lumière les approches innovantes de résilience communautaire. Andréanne Martel a présenté l’expérience ReSea, soulignant :
- L’intégration réussie des savoirs traditionnels dans la conservation marine
- Le rôle transformateur du leadership des femmes et des jeunes dans la gestion des ressources côtières
- L’application concrète du Standard mondial de l’UICN pour les Solutions fondées sur la Nature
Science, partenariats et financement climatique pour des paysages marins régénérateurs
15 novembre 2024 – Pavillon Science pour le Climat
Un dialogue multisectoriel qui a permis à Geneviève Morency de :
- Présenter le modèle innovant de ReSea combinant conservation marine et développement inclusif
- Partager les données collectées dans le projet ReSea démontrant l’importance et la pertinence d’une approche transformatrice de genre dans les actions portant sur la gouvernance des ressources naturelles
Dialogue de Bakou sur la coopération internationale du Québec
16 novembre 2024 – Zone Bleue
Geneviève Morency a partagé les succès de nos projets, notamment :
- Les réalisations du projet ABC au Burkina Faso, incluant l’installation de 419 biodigesteurs fonctionnels
- L’importance de la coopération québécoise dans l’action climatique internationale et l’importance de l’implication des femmes dans les projets financés
Gender Data Alliance : Le pouvoir des données sur le genre dans la priorisation des actions et la transparence
19 novembre 2024 – Special Event Room Shirvan
Animation d’une table ronde par Geneviève Morency sur l’intégration des données genre dans les processus d’adaptation climatique :
- Discussion sur l’utilisation des données désagrégés et sensibles au genre dans les Plans nationaux d’adaptation
- Partage d’outils pratiques pour le suivi et l’évaluation des données genre dans les rapports biennaux de transparence (BTR)
- Identification d’actions concrètes pour renforcer la collecte et l’utilisation des données genre au niveau international, national et local
- Accent sur l’importance des données désagrégées pour informer les politiques climatiques
Une approche intégrée : Des solutions fondées sur la nature et tenant compte de la dimension de genre pour le climat, la nature et les populations
19 novembre 2024 – Pavillon Science pour le Climat
Andréanne Martel a participé à un dialogue entre plusieurs organisations internationales œuvrant dans différents pays et mettant en œuvre des projets liant l’action climatique avec des solutions fondées sur la nature :
- Échange sur les expériences régionales diverses
- Discussion sur l’intégration de la perspective genre dans les solutions fondées sur la nature
La justice climatique maintenant : perspectives du Sud
21 novembre 2024 – Pavillon Canada
Un événement réunissant des voix influentes du Sud global pour partager leurs analyses des enjeux critiques de la COP29 sous la modération experte d’Andréanne Martel :
- Le panel a réuni des personnes intervenantes de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie.
- Les personnes participantes ont plaidé pour un financement climatique accru qui répond aux besoins réels exprimés par les communautés du Sud global, évite la création de nouveaux cycles d’endettement et assure l’accessibilité des fonds aux organisations locales et communautaires.
- Un appel pressant a été lancé pour la reconnaissance de la dette climatique des pays du Nord global.
- Organisé par l’AQOCI, l’Association québécoise d’organismes de coopération internationale.
Temps forts de nos événements
Renforcer l’action climatique à travers les approches communautaires de résilience
12 novembre 2024 – Pavillon Burundi, FAO
Une session qui a mis en lumière les approches innovantes de résilience communautaire. Andréanne Martel a présenté l’expérience ReSea, soulignant :
- L’intégration réussie des savoirs traditionnels dans la conservation marine
- Le rôle transformateur du leadership des femmes et des jeunes dans la gestion des ressources côtières
- L’application concrète du Standard mondial de l’UICN pour les Solutions fondées sur la Nature
Science, partenariats et financement climatique pour des paysages marins régénérateurs
15 novembre 2024 – Pavillon Science pour le Climat
Un dialogue multisectoriel qui a permis à Geneviève Morency de :
- Présenter le modèle innovant de ReSea combinant conservation marine et développement inclusif
- Partager les données collectées dans le projet ReSea démontrant l’importance et la pertinence d’une approche transformatrice de genre dans les actions portant sur la gouvernance des ressources naturelles
Dialogue de Bakou sur la coopération internationale du Québec
16 novembre 2024 – Zone Bleue
Geneviève Morency a partagé les succès de nos projets, notamment :
- Les réalisations du projet ABC au Burkina Faso, incluant l’installation de 419 biodigesteurs fonctionnels
- L’importance de la coopération québécoise dans l’action climatique internationale et l’importance de l’implication des femmes dans les projets financés
Gender Data Alliance : Le pouvoir des données sur le genre dans la priorisation des actions et la transparence
19 novembre 2024 – Special Event Room Shirvan
Animation d’une table ronde par Geneviève Morency sur l’intégration des données genre dans les processus d’adaptation climatique :
- Discussion sur l’utilisation des données désagrégés et sensibles au genre dans les Plans nationaux d’adaptation
- Partage d’outils pratiques pour le suivi et l’évaluation des données genre dans les rapports biennaux de transparence (BTR)
- Identification d’actions concrètes pour renforcer la collecte et l’utilisation des données genre au niveau international, national et local
- Accent sur l’importance des données désagrégées pour informer les politiques climatiques
Une approche intégrée : Des solutions fondées sur la nature et tenant compte de la dimension de genre pour le climat, la nature et les populations
19 novembre 2024 – Pavillon Science pour le Climat
Andréanne Martel a participé à un dialogue entre plusieurs organisations internationales œuvrant dans différents pays et mettant en œuvre des projets liant l’action climatique avec des solutions fondées sur la nature :
- Échange sur les expériences régionales diverses
- Discussion sur l’intégration de la perspective genre dans les solutions fondées sur la nature
La justice climatique maintenant : perspectives du Sud
21 novembre 2024 – Pavillon Canada
Un événement réunissant des voix influentes du Sud global pour partager leurs analyses des enjeux critiques de la COP29 sous la modération experte d’Andréanne Martel :
- Le panel a réuni des personnes intervenantes de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie.
- Un appel pressant a été lancé pour la reconnaissance de la dette climatique des pays du Nord global
- Les personnes participantes ont plaidé pour un financement climatique accru qui répond aux besoins réels exprimés par les communautés du Sud global, évite la création de nouveaux cycles d’endettement et assure l’accessibilité des fonds aux organisations locales et communautaires
- Organisé par l’AQOCI, l’Association québécoise d’organismes de coopération internationale.
Nos attentes pour les négociations finales
Nous espérons que les négociations finales vont tenir compte des principes et initiatives qui permettent d’amplifier la voix et le pouvoir des personnes et des communautés les plus touchées par les changements climatiques :
1. Gouvernance climatique inclusive
- Prôner des approches transformatrices en matière de genre
- Établir des quotas de représentation pour les personnes directement affectées
2. Financement climatique équitable
- Viser 60% du financement bilatéral sous forme de subventions
- Prioriser les initiatives d’adaptation menées par les communautés côtières
- Intégrer l’égalité des genres dans tous les projets
3. Solutions locales durables
- Soutenir les initiatives intégrant les savoirs locaux
- Développer une économie bleue régénératrice et inclusive
- Simplifier l’accès au financement pour les organisations locales
4. Données inclusives
- Collecter systématiquement des données désagrégées
- Intégrer des indicateurs de transformation sociale
- Appuyer les processus participatifs de suivi-évaluation
Nos attentes pour les négociations finales
Nous espérons que les négociations finales vont tenir compte des principes et initiatives qui permettent d’amplifier la voix et le pouvoir des personnes et des communautés les plus touchées par les changements climatiques :
1. Gouvernance climatique inclusive
- Prôner des approches transformatrices en matière de genre
- Établir des quotas de représentation pour les personnes directement affectées
2. Financement climatique équitable
- Viser 60% du financement bilatéral sous forme de subventions
- Prioriser les initiatives d’adaptation menées par les communautés côtières
- Intégrer l’égalité des genres dans tous les projets
3. Solutions locales durables
- Soutenir les initiatives intégrant les savoirs locaux
- Développer une économie bleue régénératrice et inclusive
- Simplifier l’accès au financement pour les organisations locales
4. Données inclusives
- Collecter systématiquement des données désagrégées
- Intégrer des indicateurs de transformation sociale
- Appuyer les processus participatifs de suivi-évaluation
Andréanne Martel, Gestionnaire principale projet ReSea :
La COP29 a confirmé l’urgence de transformer nos approches de financement climatique. Les discussions ont mis en évidence la pertinence de notre modèle ReSea, qui combine protection des écosystèmes marins, gouvernance inclusive et autonomisation économique des communautés côtières, particulièrement les femmes et les jeunes.
Le message est clair : l’avenir de l’action climatique passe par des solutions locales, inclusives et transformatrices. 
Andréanne Martel, Gestionnaire principale projet ReSea :
La COP29 a confirmé l’urgence de transformer nos approches de financement climatique. Les discussions ont mis en évidence la pertinence de notre modèle ReSea, qui combine protection des écosystèmes marins, gouvernance inclusive et autonomisation économique des communautés côtières, particulièrement les femmes et les jeunes.
Le message est clair : l’avenir de l’action climatique passe par des solutions locales, inclusives et transformatrices.
Geneviève Morency, Directrice, Programme Afrique de l’Est :
Ces deux semaines de négociations ont renforcé notre conviction : la justice climatique est indissociable de la justice sociale. Il est primordial de s’assurer que l’aspect genre et les droits humains soient au cœur des négociations et des discussions dans le cadre des discussions portant sur les actions climatiques.
Dans nos projets au Sahel comme dans l’océan Indien occidental, nous voyons les écarts réels entre les hommes et les femmes dans la participation aux prises de décision dans les instances de décision et que l’implication des communautés locales, particulièrement des femmes et des jeunes, portent des solutions innovantes.
La COP29 nous a permis de démontrer comment les projets avec une approche transformatrice de genre permet une transformation réelle dans l’action climatique sur le terrain où les femmes peuvent avoir une voix.
Geneviève Morency, Directrice, Programme Afrique de l’Est :
Ces deux semaines de négociations ont renforcé notre conviction : la justice climatique est indissociable de la justice sociale. Il est primordial de s’assurer que l’aspect genre et les droits humains soient au cœur des négociations et des discussions dans le cadre des discussions portant sur les actions climatiques.
Dans nos projets au Sahel comme dans l’océan Indien occidental, nous voyons les écarts réels entre les hommes et les femmes dans la participation aux prises de décision dans les instances de décision et que l’implication des communautés locales, particulièrement des femmes et des jeunes, portent des solutions innovantes.
La COP29 nous a permis de démontrer comment les projets avec une approche transformatrice de genre permet une transformation réelle dans l’action climatique sur le terrain où les femmes peuvent avoir une voix.
Le travail continue
Mission inclusion poursuit son engagement pour la justice climatique à travers des projets transformateurs qui placent les communautés locales au cœur de l’action :
ReSea en Afrique de l’Est
Un projet phare dans l’océan Indien occidental, en partenariat avec l’UICN et soutenu par les Partenariats pour le Climat d’Affaires mondiales Canada, qui démontre l’efficacité d’une approche holistique combinant conservation marine et développement inclusif.
RCIM au Tchad et ABC au Burkina Faso
Ces initiatives innovantes appuyées par le Programme de coopération climatique internationale du gouvernement du Québec, qui renforcent la résilience climatique des communautés tout en promouvant l’égalité des genres.
Le travail continue
Mission inclusion poursuit son engagement pour la justice climatique à travers des projets transformateurs qui placent les communautés locales au cœur de l’action :
Un projet phare dans l’océan Indien occidental, en partenariat avec l’UICN et soutenu par les Partenariats pour le Climat d’Affaires mondiales Canada, qui démontre l’efficacité d’une approche holistique combinant conservation marine et développement inclusif.
RCIM au Tchad et ABC au Burkina Faso
Ces initiatives innovantes appuyées par le Programme de coopération climatique internationale du gouvernement du Québec, qui renforcent la résilience climatique des communautés tout en promouvant l’égalité des genres.
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