L’année 2023 a été marquée par notre 75e anniversaire, Mission inclusion célébrait un héritage enrichi par des décennies d’engagement. Depuis nos premiers pas pour soutenir les jeunes orphelins d’après-guerre en Italie jusqu’à notre impact sur plus de 30 millions de vies à travers le Québec et le monde, notre parcours a été façonné par des individus et des causes qui ont laissé une empreinte indélébile.
Au cours de cette année commémorative, plusieurs événements ont ponctué notre histoire. L’un des faits marquants a été la parution de ‘Mission inclusion : 75 ans d’empreinte sur le monde’, un livre explorant nos racines, nos triomphes et les personnes derrière notre mission. Cet ouvrage nous a été offert par l’auteure talentueuse, Raphaëlle Catteau.
Lors de notre rencontre avec Raphaëlle, nous avons eu l’opportunité de découvrir les coulisses de la création de cet ouvrage inspirant. Elle nous a partagé son expérience, ses collaborations, et la vision qui a guidé la conception de ce livre évocateur. Voici un aperçu de notre conversation, mettant en lumière les dessous de cette œuvre mémorable.
— Raphaëlle, peux-tu nous parler de ton parcours et de ton arrivée chez Mission inclusion?
— Je suis à la fois réalisatrice de documentaires et rédactrice. Étant franco-canadienne, j’ai vécu 30 ans entre la France et le Québec. En 2020, après 5 ans comme responsable des relations presse et chargée de communications au Conseil des arts de Montréal, j’ai rejoint Mission inclusion pour m’occuper des relations médiatiques et des communications. C’était ma première expérience au sein d’une fondation dédiée aux communautés vulnérables d’ici et d’ailleurs. Fin 2022, j’ai quitté la fondation pour retourner en France.
— Qu’est-ce qui t’a le plus frappée lors de ton passage chez nous?
— L’équipe très engagée et diversifiée ! C’est la première fois que je travaillais avec autant de personnes provenant des quatre coins du monde.
— Pourquoi as-tu accepté le projet du livre ?
— D’abord, c’était l’occasion de renouer avec le Québec et de contribuer à une cause qui me tient à cœur. Et de redonner vie aux parcours méconnus des bâtisseurs qui sont la relève du Cardinal Léger. Raconter ces histoires inspirantes était très motivant. Et un tel projet, ça ne se refuse pas ! À une époque de perte de repères dans la société, se rappeler d’où l’on vient est primordial.
— Quels défis as-tu rencontrés pendant l’écriture?
— À travers l’écriture, l’enjeu était d’incarner des figures historiques inconnues et de faire ressortir leur humanité. Certains témoignages étaient plus forts que d’autres. Le défi était d’harmoniser et mettre en valeur toutes ces voix. J’ai aussi choisi d’écrire au présent, pour refléter l’influence toujours actuelle de Mission inclusion. Enfin, certains collaborateurs s’exprimaient mieux pendant les entrevues ; il fallait mettre en valeur toutes ces voix.
— As-tu vécu des moments marquants lors des entrevues?
— Oui, plusieurs récits m’ont émue, dont celui de Lucie Lauzon. Son parcours inspirant, de ses difficultés d’enfance à sa contribution exceptionnelle à la fondation, m’a grandement touchée. J’ai aussi tissé une belle amitié avec Louise Mailhot, première juge de la Cour d’appel du Québec, qui m’a proposé de relire mes écrits. Une alliée formidable.
— Si tu pouvais formuler un vœu pour Mission inclusion, quel serait-il?
— J’espère que les institutions reconnaitront la modernité et l’unicité de Mission inclusion, ainsi que ses solutions adaptées aux défis climatiques, politiques et sociaux contemporains. Qu’on lui accorde la confiance et le soutien nécessaires pour poursuivre son action vitale auprès des communautés vulnérables. Longue vie !